LES CITÉS, VERS UNE SOLUTION FINALEMENT ?

Cette semaine marquera surement le début de la fin {…} Mais pour qui ? Quatre magistrats marseillais auditionnés devant la commission sénatoriale, sur la lutte contre le trafic de drogue, ont décrit une « narcoville » où l’activité criminelle se poursuit depuis la prison « mexicanisation » et où le risque de corruption s’étend. Un cri du coeur et de détresse lancé par Nicolas Bessone, Olivier Leurent, Isabelle Fort et Isabelle Couderc réclamant un « plan Marshall » pour nos territoires perdus de la république.

Paris XVe, mercredi. A l’angle de la rue Balard et de la rue de la Montagne-de-la-Fage, ainsi qu’à l’intérieur du parc André-Citroën, les trafics se multiplient depuis le mois de juin. LE PARISIEN

Paris XVe, mercredi. A l’angle de la rue Balard et de la rue de la Montagne-de-la-Fage, ainsi qu’à l’intérieur du parc André-Citroën, les trafics se multiplient depuis le mois de juin. LE PARISIEN

Pour autant notre gouvernement semble préoccupé à mener des escalades perdues de guerres à des milliers de kilomètres de l’hexagone sans se préoccuper de cette peste qui se répand comme dans un vieux village à 5 km de l’Élysée. Ou encore de sauvegarder et constitutionnaliser des droits qui ne sont absolument pas menacés dans notre pays, mais se voyant incapable de faire régner la constitution sur son propre territoire.

À quoi sert-elle quand le pouvoir de l’argent, par la corruption corrode les jugements de la voyoucratie de ce pays ?

Pourtant il semblerait qu’une réponse pénale existe et que le laxisme judiciaire soit une illusion propagée par les extrêmes. « La plupart des tueurs et leurs équipes sont en prison », nous dit Nicolas Bessone. « La conséquence, c’est que nous assistons à une mexicanisation avec des bandes de criminelles qui se retrouvent à la maison d’arrêt d’Aix et au centre pénitentiaire des Baumettes et poursuivent derrière les barreaux de ce qu’il se passait à l’extérieur. Nous avons eu deux assassinats et une tentative d’assassinat il y a une dizaine de jours. » Le magistrat nous évoque sa solution « un régime carcéral très dur, sous forme de quartiers de sécurité où ils ne puissent avoir aucune communication avec l’extérieur sinon on est un peu dépassé. (…) Le bon sens dirait qu’il faut que l’on brouille totalement. Ce serait une des solutions. Mais on nous explique que techniquement, c’est très compliqué, qu’il y a des riverains… «  Il poursuit « un régime pénitentiaire distinct pour ce type de public »« Il faudrait qu’on ait des prisons de haute sécurité, comme cela existe dans d’autres pays, aux Etats-Unis, en Italie… », Monotone litanie.

Prière d’un détenu dans sa cellule au centre de détention de Loos, dans le Nord. Michel Le Moine/Michel Le Moine

Face à cela, les éternelles questions :

Pourquoi l’État ne fait rien ? Pourquoi « un plan marshal » n’est pas déclenché ?

Comment notre démocratie et notre système peuvent être aussi faible face à une telle délinquance ?

Pourquoi ses personnes étrangères connues des services de police ne sont pas simplement expulsées vers leur pays d’origine ?

Pourquoi il n’y a pas de pourparler avec les pays d’Afrique ?

Pourquoi la septième puissance mondiale se laisse atteindre par le Chaos ?

La France a divorcé avec l’Afrique mais continue à payer le prix fort de la pension alimentaire. Miné par une culpabilité psycho gélatineuse Occidentale, ce sont des vies brisées et une civilisation qui se meurt par l’argent et l’orgueil.

Souvenez-vous de cette phrase que le procureur de Marseille Nicolas Bessone balance « Chaque personne a un prix et les moyens de ces trafiquants sont quasiment infinis ». Pour enquêter et endiguer le problème de la corruption à Marseille mais également dans tout le pays, il semble nécessaire que des moyens financiers et humains soient mobilisés par l’État mais une fois encore l’éternel constate nous est révélée par Isabelle Couderc « nous travaillons avec l’IGPN sur ces dossiers, mais, au moins sur Marseille, elle a des moyens humains extrêmement limités, ce qui nous pose des soucis pour aboutir ». Olivier Leurent ajoute que les fonctionnaires sont « écrasés sous des montagnes de dossiers » , et ce, malgré les renforts alloués en 2022 par le ministère de la justice : « Ils constituaient en réalité le rattrapage de nombreuses années de sous dotation apparaissent aujourd’hui d’ores et déjà notoirement insuffisant ».

L’immigration; la drogue; la corruption; l’aveuglement général de l’État et l’asservissement du grand nombre par un système auto-protecteur posent de vraies difficultés pour le maintien d’une démocratie et d’une république saine. Qu’en est-il de l’héritage de la France dans tout cela ?

Voir le documentaire en attendant la suite : ⤵️

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