Le Saint Siège sort ce 08 avril 2024 un document intitulé Déclaration Dignitas infinita sur la dignité humaine par la voix du Prefet Víctor Manuel Card. Fernández dit Tucho.
Un texte qui rappel le dogme et les fondements des enseignements catholiques et chrétiens dans cette époque troublée par la promotion du suicide assisté et de l’avortement. Sans parler du reste. Mais un texte qui ne fait lumière sur rien de nouveau. Le cinquième commandement de Dieu est :
Tu ne commettras pas de meurtre (Exode 20,13)
Il reste et demeure inchangé. Une femme enceinte porte la vie, l’annihiler revient à la tuer. Tout comme toute personne souffrante est et demeure un être vivant répondant à Dieu directement ne peut outre passer la volonté de Dieu en se donnant ou en se faisant donner la mort.
Le devoir et le droit de l’étranger
Le document nous révèle un passage qui reste un peu troublant :
40. Les migrants sont parmi les premières victimes des multiples formes de pauvreté. Non seulement leur dignité est bafouée dans leurs pays,[72] mais leur vie même est mise en danger car ils n’ont plus les moyens de fonder une famille, de travailler ou de se nourrir.[73] De plus, une fois arrivés dans les pays qui devraient pouvoir les accueillir, « ne sont pas jugés assez dignes pour participer à la vie sociale comme toute autre personne et l’on oublie qu’ils ont la même dignité intrinsèque que quiconque. […] On ne dira jamais qu’ils ne sont pas des êtres humains, mais dans la pratique, par les décisions et la manière de les traiter, on montre qu’ils sont considérés comme des personnes ayant moins de valeur, moins d’importance, dotées de moins d’humanité ».[74] Il est donc toujours urgent de rappeler que « tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance ».[75]Les accueillir est une manière importante et significative de défendre « la dignité inaliénable de chaque personne humaine indépendamment de son origine, de sa couleur ou de sa religion ».[76]«
Il est interessant que « l’étranger » de la bible se transforme en « les migrants ». Par la même que les migrants seraient tous d’une communauté similaire, rejetaient par leurs frères occidentaux. Pour autant une telle amalgame n’est pas juste. Nous invitons de bon gré le Préfet Tucho Fernandez à visiter nos centres villes où « l’étranger » ukrainien arrivé peu ne zone pas, il est inséré dans vie de la cité. Inconnu des services de police. Il occupera un emploi – NDLR pas forcement médecin ou ingénieur mais un emploi – Alors que nous faisons face à un autre « étranger », arrivé il y a des années, nourrit sous perfusion sociale par l’Etat, ne cherchant pas l’intégration dans notre société, préférant zoner et connu des services de police. « L ‘étranger » star des faits divers de notre pays.
Tucho Fernandez fidèle à lui même ?

Rappelons quand même :
Les sondages semblent donner raison au pape François qui a « décidé d’élargir le concept de bénédiction en dehors du contexte liturgique pour en développer la richesse pastorale ». Les sondages sur l’approbation de la bénédiction des couples homosexuels montrent des pourcentages proches de 75 % chez les jeunes de moins de 35 ans. Seul un très faible pourcentage s’y oppose. Après des mois de vives critiques internes à l’Église pour la publication de la très contestée Fiducia Supplicans, le cardinal Manuel Fernandez, préfet du dicastère de la foi, a voulu secouer quelques cailloux de sa chaussure lors de la conférence de presse de présentation d’un nouveau document papal, consacré cette fois aux droits de l’homme, pour souligner que jamais un document papal n’avait fait l’objet d’autant d’attention.
Fiducia Supplicans, en effet, a atteint un record de quelque 7 milliards de vues sur le web ces derniers mois. « Combien d’autres documents dont nous ne nous souvenons même pas du nom ? » a-t-il répété.
Fernandez n’a pas voulu révéler par qui les sondages ont été réalisés. Il a coupé court : « ils ont été réalisés par des agences extérieures au Vatican et ils les ont partagés ».
Les bénédictions accordées aux couples homosexuels, a-t-il ajouté, « ne justifient, ne sanctifient, n’approuvent ni ne consacrent quoi que ce soit : il s’agit simplement d’une prière du ministre pour exprimer l’aide de Dieu à ces personnes afin qu’elles puissent continuer à vivre ».
Ces bénédictions pastorales, qui se situent en dehors d’un contexte liturgique, ne nécessitent pas de perfection morale pour être reçues. Bien que l’application pratique puisse être différente, selon les différents évêques, ce que nous sommes appelés à soutenir cependant, c’est qu’il y a ces types de bénédictions qui n’ont pas les mêmes exigences que le contexte liturgique’.
À propos de la polémique : » Cela ne plaît pas à certains ministres, souligne-t-il, mais le pape François a voulu élargir notre compréhension, et il a le droit de le faire. C’est une question mineure, comparée à celles contenues dans la Déclaration que nous présentons aujourd’hui, mais c’est quelque chose qui n’était pas explicite dans le Magistère ». Bien sûr, le pape « ne parle jamais ex cathedra, et il ne veut pas créer un dogme de foi ou une déclaration définitive », a assuré Fernandez. Au contraire, « il veut seulement guider et éclairer l’Église, comme cela fait partie de son rôle ».
Sources : Benoit et Moi / Press Vatican / ilmessaggero /
Le Conservateur
