GAGNÉ OU PERDU : UNE NOUVELLE ÉRE POUR PIXAR ET DISNEY

L’intrigue suit l’équipe de softball du collège, les Pickles, en pleine préparation d’un match décisif. Chaque épisode adopte le point de vue d’un personnage différent, qu’il soit joueur, entraîneur ou spectateur. Ce concept narratif permet d’explorer diverses émotions et expériences de vie, une marque de fabrique de Pixar (Vice-Versa, Là-Haut). Réalisée par Carrie Hobson et Michael Yates, cette série s’inscrit dans la tradition Pixar de raconter des histoires émouvantes.

L’un des aspects les plus remarquables de Gagné ou Perdu est l’introduction de Laurie, un personnage ouvertement catholique, ce qui est une rareté dans les productions Disney depuis les dernières années sombres du wokisme. Son arc narratif met en avant la foi comme un moteur de résilience et de solidarité, offrant pour une fois ainsi une représentation positive et inspirante de la chrétienté.

L’industrie du divertissement, longtemps moteur du progressisme culturel, s’adapte à cette évolution. Disney, après des années de controverses liées à l’inclusion forcée de certains thèmes dans ses productions, semble amorcer un virage vers des belles valeurs plus universelles. Gagné ou Perdu, en mettant en avant des personnages ancrés dans des valeurs classiques et légitime comme la famille et la foi, illustre bien ce retour à un récit moins idéologique .

Ce recentrage n’est pas anodin : il répond à une volonté du public, qui aspire à des histoires fédératrices plutôt qu’à des narratifs politisés, déviant voire pervers. Le rejet du wokisme par une partie de la société américaine traduit un désir de cohésion et d’unité, des valeurs en accord avec les enseignements chrétiens prônant la réconciliation et la fraternité​ au lieu de la division, la stigmatisation par le discours permanent de la race. L’obsession du rapport à la sexualité.

Avec Gagné ou Perdu, Disney semble amorcer un tournant en s’éloignant de la tendance « woke » qui avait marqué certaines de ses productions récentes. En mettant en avant des valeurs classiques comme la famille, la foi et le mérite personnel, la firme revient à un récit plus universel et fédérateur. Ce recentrage permet de renouer avec une large partie du public qui aspire à des histoires porteuses d’espoir et de repères stables. La mise en avant du catholicisme dans la série témoigne de cette volonté d’inclure une diversité authentique, tout en respectant les croyances et traditions qui ont façonné de nombreuses générations.

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