JUGES ET POLITIQUE : LA MENACE D’UNE DICTATURE JUDICIAIRE EN FRANCE

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JUGES ET POLITIQUE : LA MENACE D’UNE DICTATURE JUDICIAIRE EN FRANCE

La récente condamnation de Nicolas SARKOZY a rouvert une plaie, créé un effroi et posé de véritables questions dans notre démocratie malade : celle du rôle des juges et des magistrats. Car ne nous trompons pas : derrière la façade du droit et de la « justice », c’est bien la politique qui s’exerce dans les tribunaux. L’affaire SARKOZY n’est pas une anomalie : elle s’inscrit dans une longue tradition où la justice française choisit ses cibles, attaque ses adversaires idéologiques, et laisse en paix ceux qui servent le système obèse, cancéreux et à bout de souffle.

L’ancien président Nicolas SARKOZY est condamné sur la base d’éléments fragiles, d’interprétations, de « sentiments de culpabilité », mais sans preuve matérielle décisive. On se croirait dans un tribunal d’exception où l’intime conviction vaut plus que les faits. Dans le même temps, des délinquants multirécidivistes, souvent étrangers, ressortent libres des prétoires, prêts à recommencer leurs crimes. Deux poids, deux mesures : les puissants qui menacent le système sont abattus, les voyous qui nourrissent le chaos social prospèrent. La présidente du Rassemblement National connaît, elle aussi, cette justice sélective. Ses procès pour des affaires secondaires — tweets, tracts, emplois présumés fictifs — sont toujours médiatisés à outrance. Objectif ? Affaiblir une opposante politique qui inquiète les élites. Là encore, le glaive de la justice n’est pas aveugle : il vise précisément ceux qui dérangent le système. Ce n’est pas nouveau : ce sont déjà des juges qui, sous la Révolution, ont condamné Louis XVI à mort. Le roi, père de la nation, garant du bien commun, a été livré à la hargne d’une magistrature révolutionnaire, instrumentalisée par l’idéologie du moment. Aujourd’hui, ce sont les mêmes mécanismes qui se rejouent : les juges ne protègent pas la démocratie, ils la transforment en oligarchie judiciaire. Et demain, si rien ne change, ils l’enterreront définitivement.

Souvenons-nous de cette affaire édifiante : au Syndicat de la magistrature, un « mur des cons » affichait les portraits de personnalités politiques et intellectuelles de droite, tournées en dérision. Peut-on imaginer un seul instant qu’une justice qui se permet de haïr ouvertement une partie du peuple français puisse encore se prétendre impartiale ? Ce scandale a révélé ce que beaucoup savaient déjà : une partie des magistrats français sont militants, et ils utilisent leur pouvoir pour mener une guerre idéologique.

L’affaire Cédric JUBILAR est un exemple criant : malgré un dossier fragile, sans preuves décisives, l’homme reste certes poursuivi, mais pas condamné pour le meurtre de sa femme. Dans l’affaire SARKOZY, l’absence de faits solides est compensée par l’« intime conviction » des juges qui appliquent sans vergogne une peine à un ancien Président de la République. Avec une telle logique, doit-on condamner sans preuves mais par par l’« intime conviction », Cédric JUBILAR pour le meurtre de son épouse ? Quand il s’agit de délinquants étrangers, ou non, soudain la justice hésite, tergiverse, libère au nom des droits de l’Homme. Cette incohérence n’est pas une erreur, c’est une logique : la justice ne poursuit pas le crime, elle poursuit le dissident.

Si nous laissons les juges s’arroger toujours plus de pouvoir, demain, le Parlement ne servira plus à rien. La France sera gouvernée non plus par le peuple, mais par une caste de magistrats hors de tout contrôle. Ils feront et déferont les carrières politiques, étoufferont les opposants, et couvriront les délinquants qui servent le désordre. Le pays plongera dans une véritable dictature judiciaire, une tyrannie des robes noires, ennemie du bien commun.

L’affaire SARKOZY, comme celle de Marine LE PEN, révèle que notre justice n’est plus un arbitre neutre, mais un acteur politique. C’est un scandale pour la démocratie, mais c’est aussi une menace mortelle pour la France. Car les juges ont tué le roi hier, ils tueront la démocratie demain. À moins que le peuple français, dans un sursaut d’honneur, ne reprenne en main ce pouvoir devenu fou par des réformes en profondeur. Commençons par démanteler les syndicats de magistrats, qui transforment la justice en parti politique masqué. Limiter les pouvoirs des magistrats, pour les ramener à leur rôle naturel : juger selon la loi, non selon leur idéologie. Réaffirmer la hiérarchie des priorités : protéger les honnêtes citoyens et punir fermement les criminels, plutôt que traquer les adversaires politiques. Et pourquoi pas instaurer un véritable contrôle populaire des juges ?

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